mardi 21 juillet 2015

Izoone

contact




Izoone se lève quand bon lui semble, se couche quand elle veut (ou plutôt quand elle se l'ordonne elle-même). Sa licorne peut tout aussi bien être dans le jardin que dans la maison comme ses copains Mr Michel, un drôle d'oiseau blanc, et Mr Guako.

Izoone est impertinente, espiègle et délurée.

Izoone est sans complexe, aventurière, sans aucune conscience des normes et des conventions et les autorités,  shamans bien élevés, maîtres ou même gourous en prennent pour leur grade.

Izoone n'en fait qu'à sa tête, sans se retenir. Les bandits pris sur le fait repartent gâtés.

 

dimanche 19 juillet 2015

le souffle d'un rêve ou le baiser du dragon

aquarelle et collage sur toile, posca et encres, 25/50 cm 


zamba nawak
contact

Tout est affaire de décor

Changer de lit changer de corps

À quoi bon puisque c’est encore

Moi qui moi-même me trahis

Moi qui me traîne et m’éparpille

Et mon ombre se déshabille

Dans les bras semblables des filles

Où j’ai cru trouver un pays.

Cœur léger cœur changeant cœur lourd

Le temps de rêver est bien court

Que faut-il faire de mes nuits

Que faut-il faire de mes jours

Je n’avais amour ni demeure

Nulle part où je vive ou meure

Je passais comme la rumeur

Je m’endormais comme le bruit.

C’était un temps déraisonnable

On avait mis les morts à table

On faisait des châteaux de sable

On prenait les loups pour des chiens

Tout changeait de pôle et d’épaule

La pièce était-elle ou non drôle

Moi si j’y tenais mal mon rôle

C’était de n’y comprendre rien

 

Est-ce ainsi que les hommes vivent

Et leurs baisers au loin les suivent

 

 

 

Dans le quartier Hohenzollern

Entre La Sarre et les casernes

Comme les fleurs de la luzerne

Fleurissaient les seins de Lola

Elle avait un cœur d’hirondelle

Sur le canapé du bordel

Je venais m’allonger près d’elle

Dans les hoquets du pianola.

Le ciel était gris de nuages

Il y volait des oies sauvages

Qui criaient la mort au passage

Au-dessus des maisons des quais

Je les voyais par la fenêtre

Leur chant triste entrait dans mon être

Et je croyais y reconnaître

Du Rainer Maria Rilke.

 

Est-ce ainsi que les hommes vivent

Et leurs baisers au loin les suivent.

 

 

 

 

Elle était brune elle était blanche
Ses cheveux tombaient sur ses hanches
Et la semaine et le dimanche
Elle ouvrait à tous ses bras nus
Elle avait des yeux de faÏence
Elle travaillait avec vaillance
Pour un artilleur de Mayence
Qui n’en est jamais revenu.
Il est d’autres soldats en ville
Et la nuit montent les civils
Remets du rimmel à tes cils
Lola qui t’en iras bientôt
Encore un verre de liqueur
Ce fut en avril à cinq heures
Au petit jour que dans ton cœur
Un dragon plongea son couteau

 

 

 

Est-ce ainsi que les hommes vivent

Et leurs baisers au loin les suivent

Louis Aragon, Le Roman inachevé

Cours Basileus...cours

aquarelle, collage sur toile, posca et encres, format 25/50 cm


 

zamba nawak 

contact 

la souveraineté de la Grèce mise à mal par la troïka

à lire le blog de

Yannis Youlountas

http://blogyy.net/2015/07/20/nous-sommes-toujours-debout-la-lutte-continue-jamais-nous-ne-baisserons-les-bras/?fb_action_ids=1473945476249408&fb_action_types=news.publishes

puisqu'on vous dit que c'est ouvert ...viendez

 à Valros 34290

 28 avenue de la mer


contact