jeudi 28 mai 2015

ouverture à la mi-Juin


oups Valros, dans l'Hérault tout près de Pézenas

jeudi 14 mai 2015

Actéon et Bertilak

aquarelle, collage et techniques mixte

format: 40/40 cm

 

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 Artémis surprise au bain...

 

A peine (Actéon) est-il entré dans la grotte à la source ruisselante, que les nymphes qui se trouvaient nues, à la vue d'un homme frappèrent leurs poitrines et remplirent toute la forêt environnante de leurs cris subits ; pressées autour de Diane elles la protégèrent de leurs corps ; mais Diane est plus grande qu'elles.


ainsi, Diane prit de l'eau, la jeta à la face de l'homme et aspergeant sa chevelure avec l'eau vengeresse, elle ajouta ces paroles, annonciatrices du malheur à venir : "maintenant, va raconter que tu m'as vue sans voile, si tu le peux, je te l'accorde. "

 

Un Chevalier vert amoureux...

À la cour du roi Arthur, lors de la veillée du Nouvel An, le festin est interrompu par l'apparition du Chevalier vert, qui défie tout homme présent dans l'assemblée de lui trancher la tête.
En retour, explique-t-il, il coupera lui-même la tête de son bourreau un an après exactement.
Gauvain, neveu d'Arthur, accepte le défi et fait tomber d'un seul coup d'épée la tête du chevalier. Chacun est alors stupéfait de voir le Chevalier vert ramasser sa tête et s'en aller. Avant de passer la porte, la tête s'adresse à Gauvain et le prie de se trouver douze mois plus tard à la Chapelle verte.
Dix mois plus tard, Gauvain, monté sur son fidèle destrier Gringalet, se met en quête de la Chapelle verte. Le jour de Noël, alors que l'heure approche, il trouve sur sa route le château du seigneur Bertilak, qui l'invite à passer quelques jours en sa compagnie. Bertilak suggère à Gauvain de prendre du bon temps et ordonne à son épouse de le divertir, en fait de le séduire. Lui-même souhaite passer quelques moments à la chasse, et il propose que, chaque soir, Gauvain et lui-même échangent ce qu'ils ont obtenu durant la journée.
Les deux jours suivants, Bertilak quitte le château de bon matin avec ses chiens tandis que son épouse se rend dans la chambre de Gauvain. Gauvain ne veut accepter d'elle que des baisers, qu'il troque chaque soir contre le butin de la chasse. Le troisième jour cependant, la belle épouse fait don à Gauvain d'une pièce d'étoffe, et Gauvain se garde d'en faire part au seigneur.
Au jour dit, un guide conduit Gauvain vers la Chapelle verte. L'homme tente de dissuader Gauvain d'entrer dans l'édifice mais celui-ci n'a cure de ces avertissements. Dans la chapelle, le Chevalier vert attend, sa hache déjà levée. Gauvain retire son heaume et s'agenouille devant son bourreau, qui lui assène trois coups légers, dont un seul fait couler quelques gouttes de sang.
À la grande stupéfaction de Gauvain, le chevalier explique qu'il n'est autre que Bertilak lui-même, transformé par Morgane la fée afin de tester la bravoure des chevaliers du roi Arthur. Les deux premiers coups de hache valent pour les deux soirs où Gauvain a remis à Bertilak les présents reçus dans la journée ; le troisième a puni Gauvain d'avoir gardé pour lui la pièce d'étoffe donnée par la belle épouse.
Dès lors, Gauvain fait serment de porter toujours sur lui la pièce d'étoffe afin de garder en mémoire ce moment de faiblesse.
- See more at: http://mythologica.fr/medieval/gauvain.htm#sthash.EElYH9yZ.dpuf
À la cour du roi Arthur, lors de la veillée du Nouvel An, le festin est interrompu par l'apparition du Chevalier vert, qui défie tout homme présent dans l'assemblée de lui trancher la tête.
En retour, explique-t-il, il coupera lui-même la tête de son bourreau un an après exactement.
Gauvain, neveu d'Arthur, accepte le défi et fait tomber d'un seul coup d'épée la tête du chevalier. Chacun est alors stupéfait de voir le Chevalier vert ramasser sa tête et s'en aller. Avant de passer la porte, la tête s'adresse à Gauvain et le prie de se trouver douze mois plus tard à la Chapelle verte.
Dix mois plus tard, Gauvain, monté sur son fidèle destrier Gringalet, se met en quête de la Chapelle verte. Le jour de Noël, alors que l'heure approche, il trouve sur sa route le château du seigneur Bertilak, qui l'invite à passer quelques jours en sa compagnie. Bertilak suggère à Gauvain de prendre du bon temps et ordonne à son épouse de le divertir, en fait de le séduire. Lui-même souhaite passer quelques moments à la chasse, et il propose que, chaque soir, Gauvain et lui-même échangent ce qu'ils ont obtenu durant la journée.
Les deux jours suivants, Bertilak quitte le château de bon matin avec ses chiens tandis que son épouse se rend dans la chambre de Gauvain. Gauvain ne veut accepter d'elle que des baisers, qu'il troque chaque soir contre le butin de la chasse. Le troisième jour cependant, la belle épouse fait don à Gauvain d'une pièce d'étoffe, et Gauvain se garde d'en faire part au seigneur.
Au jour dit, un guide conduit Gauvain vers la Chapelle verte. L'homme tente de dissuader Gauvain d'entrer dans l'édifice mais celui-ci n'a cure de ces avertissements. Dans la chapelle, le Chevalier vert attend, sa hache déjà levée. Gauvain retire son heaume et s'agenouille devant son bourreau, qui lui assène trois coups légers, dont un seul fait couler quelques gouttes de sang.
À la grande stupéfaction de Gauvain, le chevalier explique qu'il n'est autre que Bertilak lui-même, transformé par Morgane la fée afin de tester la bravoure des chevaliers du roi Arthur. Les deux premiers coups de hache valent pour les deux soirs où Gauvain a remis à Bertilak les présents reçus dans la journée ; le troisième a puni Gauvain d'avoir gardé pour lui la pièce d'étoffe donnée par la belle épouse.
Dès lors, Gauvain fait serment de porter toujours sur lui la pièce d'étoffe afin de garder en mémoire ce moment de faiblesse.
- See more at: http://mythologica.fr/medieval/gauvain.htm#sthash.EElYH9yZ.dpuf

À la cour du roi Arthur, lors de la veillée du Nouvel An, le festin est interrompu par l'apparition du Chevalier vert, qui défie tout homme présent dans l'assemblée de lui trancher la tête.
En retour, explique-t-il, il coupera lui-même la tête de son bourreau un an après exactement.
Gauvain, neveu d'Arthur, accepte le défi et fait tomber d'un seul coup d'épée la tête du chevalier. Chacun est alors stupéfait de voir le Chevalier vert ramasser sa tête et s'en aller. Avant de passer la porte, la tête s'adresse à Gauvain et le prie de se trouver douze mois plus tard à la Chapelle verte. - See more at: http://mythologica.fr/medieval/gauvain.htm#sthash.EElYH9yZ.dpuf

À la cour du roi Arthur, lors de la veillée du Nouvel An, le festin est interrompu par l'apparition du Chevalier vert, qui défie tout homme présent dans l'assemblée de lui trancher la tête.

En retour, explique-t-il, il coupera lui-même la tête de son bourreau un an après exactement.

Gauvain, neveu d'Arthur, accepte le défi et fait tomber d'un seul coup d'épée la tête du chevalier. Chacun est alors stupéfait de voir le Chevalier vert ramasser sa tête et s'en aller. Avant de passer la porte, la tête s'adresse à Gauvain et le prie de se trouver douze mois plus tard à la Chapelle verte.

Dix mois plus tard, Gauvain, monté sur son fidèle destrier Gringalet, se met en quête de la Chapelle verte. Le jour de Noël, alors que l'heure approche, il trouve sur sa route le château du seigneur Bertilak, qui l'invite à passer quelques jours en sa compagnie. Bertilak suggère à Gauvain de prendre du bon temps et ordonne à son épouse de le divertir, en fait de le séduire. Lui-même souhaite passer quelques moments à la chasse, et il propose que, chaque soir, Gauvain et lui-même échangent ce qu'ils ont obtenu durant la journée.


Les deux jours suivants, Bertilak quitte le château de bon matin avec ses chiens tandis que son épouse se rend dans la chambre de Gauvain. Gauvain ne veut accepter d'elle que des baisers, qu'il troque chaque soir contre le butin de la chasse. Le troisième jour cependant, la belle épouse fait don à Gauvain d'une pièce d'étoffe, et Gauvain se garde d'en faire part au seigneur.


Au jour dit, un guide conduit Gauvain vers la Chapelle verte. L'homme tente de dissuader Gauvain d'entrer dans l'édifice mais celui-ci n'a cure de ces avertissements. Dans la chapelle, le Chevalier vert attend, sa hache déjà levée. Gauvain retire son heaume et s'agenouille devant son bourreau, qui lui assène trois coups légers, dont un seul fait couler quelques gouttes de sang.


À la grande stupéfaction de Gauvain, le chevalier explique qu'il n'est autre que Bertilak lui-même, transformé par Morgane la fée afin de tester la bravoure des chevaliers du roi Arthur. Les deux premiers coups de hache valent pour les deux soirs où Gauvain a remis à Bertilak les présents reçus dans la journée ; le troisième a puni Gauvain d'avoir gardé pour lui la pièce d'étoffe donnée par la belle épouse.

Dès lors, Gauvain fait serment de porter toujours sur lui la pièce d'étoffe afin de garder en mémoire ce moment de faiblesse.

 

À la cour du roi Arthur, lors de la veillée du Nouvel An, le festin est interrompu par l'apparition du Chevalier vert, qui défie tout homme présent dans l'assemblée de lui trancher la tête.
En retour, explique-t-il, il coupera lui-même la tête de son bourreau un an après exactement.
Gauvain, neveu d'Arthur, accepte le défi et fait tomber d'un seul coup d'épée la tête du chevalier. Chacun est alors stupéfait de voir le Chevalier vert ramasser sa tête et s'en aller. Avant de passer la porte, la tête s'adresse à Gauvain et le prie de se trouver douze mois plus tard à la Chapelle verte. - See more at: http://mythologica.fr/medieval/gauvain.htm#sthash.EElYH9yZ.dpuf
À la cour du roi Arthur, lors de la veillée du Nouvel An, le festin est interrompu par l'apparition du Chevalier vert, qui défie tout homme présent dans l'assemblée de lui trancher la tête.
En retour, explique-t-il, il coupera lui-même la tête de son bourreau un an après exactement.
Gauvain, neveu d'Arthur, accepte le défi et fait tomber d'un seul coup d'épée la tête du chevalier. Chacun est alors stupéfait de voir le Chevalier vert ramasser sa tête et s'en aller. Avant de passer la porte, la tête s'adresse à Gauvain et le prie de se trouver douze mois plus tard à la Chapelle verte.
Dix mois plus tard, Gauvain, monté sur son fidèle destrier Gringalet, se met en quête de la Chapelle verte. Le jour de Noël, alors que l'heure approche, il trouve sur sa route le château du seigneur Bertilak, qui l'invite à passer quelques jours en sa compagnie. Bertilak suggère à Gauvain de prendre du bon temps et ordonne à son épouse de le divertir, en fait de le séduire. Lui-même souhaite passer quelques moments à la chasse, et il propose que, chaque soir, Gauvain et lui-même échangent ce qu'ils ont obtenu durant la journée.
Les deux jours suivants, Bertilak quitte le château de bon matin avec ses chiens tandis que son épouse se rend dans la chambre de Gauvain. Gauvain ne veut accepter d'elle que des baisers, qu'il troque chaque soir contre le butin de la chasse. Le troisième jour cependant, la belle épouse fait don à Gauvain d'une pièce d'étoffe, et Gauvain se garde d'en faire part au seigneur.
Au jour dit, un guide conduit Gauvain vers la Chapelle verte. L'homme tente de dissuader Gauvain d'entrer dans l'édifice mais celui-ci n'a cure de ces avertissements. Dans la chapelle, le Chevalier vert attend, sa hache déjà levée. Gauvain retire son heaume et s'agenouille devant son bourreau, qui lui assène trois coups légers, dont un seul fait couler quelques gouttes de sang.
À la grande stupéfaction de Gauvain, le chevalier explique qu'il n'est autre que Bertilak lui-même, transformé par Morgane la fée afin de tester la bravoure des chevaliers du roi Arthur. Les deux premiers coups de hache valent pour les deux soirs où Gauvain a remis à Bertilak les présents reçus dans la journée ; le troisième a puni Gauvain d'avoir gardé pour lui la pièce d'étoffe donnée par la belle épouse.
Dès lors, Gauvain fait serment de porter toujours sur lui la pièce d'étoffe afin de garder en mémoire ce moment de faiblesse.
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À la cour du roi Arthur, lors de la veillée du Nouvel An, le festin est interrompu par l'apparition du Chevalier vert, qui défie tout homme présent dans l'assemblée de lui trancher la tête.
En retour, explique-t-il, il coupera lui-même la tête de son bourreau un an après exactement.
Gauvain, neveu d'Arthur, accepte le défi et fait tomber d'un seul coup d'épée la tête du chevalier. Chacun est alors stupéfait de voir le Chevalier vert ramasser sa tête et s'en aller. Avant de passer la porte, la tête s'adresse à Gauvain et le prie de se trouver douze mois plus tard à la Chapelle verte.
Dix mois plus tard, Gauvain, monté sur son fidèle destrier Gringalet, se met en quête de la Chapelle verte. Le jour de Noël, alors que l'heure approche, il trouve sur sa route le château du seigneur Bertilak, qui l'invite à passer quelques jours en sa compagnie. Bertilak suggère à Gauvain de prendre du bon temps et ordonne à son épouse de le divertir, en fait de le séduire. Lui-même souhaite passer quelques moments à la chasse, et il propose que, chaque soir, Gauvain et lui-même échangent ce qu'ils ont obtenu durant la journée.
Les deux jours suivants, Bertilak quitte le château de bon matin avec ses chiens tandis que son épouse se rend dans la chambre de Gauvain. Gauvain ne veut accepter d'elle que des baisers, qu'il troque chaque soir contre le butin de la chasse. Le troisième jour cependant, la belle épouse fait don à Gauvain d'une pièce d'étoffe, et Gauvain se garde d'en faire part au seigneur.
Au jour dit, un guide conduit Gauvain vers la Chapelle verte. L'homme tente de dissuader Gauvain d'entrer dans l'édifice mais celui-ci n'a cure de ces avertissements. Dans la chapelle, le Chevalier vert attend, sa hache déjà levée. Gauvain retire son heaume et s'agenouille devant son bourreau, qui lui assène trois coups légers, dont un seul fait couler quelques gouttes de sang.
À la grande stupéfaction de Gauvain, le chevalier explique qu'il n'est autre que Bertilak lui-même, transformé par Morgane la fée afin de tester la bravoure des chevaliers du roi Arthur. Les deux premiers coups de hache valent pour les deux soirs où Gauvain a remis à Bertilak les présents reçus dans la journée ; le troisième a puni Gauvain d'avoir gardé pour lui la pièce d'étoffe donnée par la belle épouse.
Dès lors, Gauvain fait serment de porter toujours sur lui la pièce d'étoffe afin de garder en mémoire ce moment de faiblesse.
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On raconte que ses chiens sont devenus fous...

Et sans proférer davantage de menaces, elle fait apparaître sur la tête ruisselante d'Actéon les cornes du cerf vivace (...) elle couvre son corps d'une peau tachetée ; elle y ajoute même une nature craintive.
 



mercredi 13 mai 2015

Zorro Arrive...

Aquarelle, collage et techniques mixtes

Format 20/20 cm

Dans mon fauteuil, je regardais
Le film à la télé
Un type nommé Jojo le Bouffi
Poursuivait la pauvre Suzy
Il la coinça près d'la scierie
Et très méchamment lui dit :
"Si tu m'donnes pas ton ranch, en moins d'deux
Je vais t'couper en deux"
Puis il l'empoigna
- Et alors ?
Ben, il la ficela
- Et alors ?
Il la mit sous la scie
- Et alors ? Et alors ?

Eh, eh, Zorro est arrivé

Sans s'presser

Le grand Zorro, le beau Zorro

Avec son ch'val et son grand chapeau

 

Mais bientôt j'ai pris la deuxième chaîne
Car un vieux schnock parlait
Charmante soirée, sur la deuxième chaîne
Ils passaient le même navet
Près d'une cabane Jo le Bouffi
Coinçait la pauvre Suzy
Et il lui disait :
"Donne-moi ton ranch, eh, poupée !
Ou j'te transforme en purée"
Puis il l'empoigna

- Et alors ?

Ben, il la ficela

- Et alors ?
Il mit le feu à la dynamite
- Et alors ? Et alors ?


Mais moi j'en avais tellement marre
J'ai repris la première chaîne
Et devant mes yeux, mes yeux hagards
Se déroulait la même scène
Et Jojo, Jojo le Bouffi
Dans un sac fourrait Suzy
Disant :
"Donne-moi ton ranch, eh, boudin !
Ou j'vais t'balancer sous l'train"
Puis il l'empoigna
- Et alors ?
Ben il la ficela
- Et alors ?
Sur les rails il la fit rouler
- Et alors ?
Ben le train arrivait, les copains !
- Et alors ? Et alors ?

Eh, eh, Zorro est arrivé

Sans s'presser

Le grand Zorro, le beau Zorro
Avec son ch'val et son grand chapeau
Avec son flingue et son grand lasso
Avec ses bottes et son vieux banjo

Ah ! Ah ! Sacré Zorro, va !

Ah ah ah ah !

Parce que Mr Henri Salvador est là aussi, musique!!!

mardi 12 mai 2015

Shankara

Aquarelle, collage et technique mixte

contact

C'est au Kerala, état situé à l'extrême sud de l'Inde, que naquit Shankara, dans un petit village appelé Kâladi, au 8è siècle de notre ère.

Les parents de Shankara, Shivaguru et Aryamba, étaient brahmanes. Pour obtenir la grâce d'une descendance, ils accomplirent de sévères austérités et entreprirent un pèlerinage. Shiva Lui-même, satisfait de leur dévotion, leur apparut mais leur imposa un choix : avoir un fils brillant, destiné à mourir jeune ou mettre au monde de nombreux enfants, peu intelligents mais assurés d'une longue vie. Ils optèrent pour la première alternative.

Ce choix présida aux destinées de Shankara, l'enfant prodige, qui, dès sa plus tendre enfance, fit preuve d'une remarquable intelligence : avant l'âge de cinq ans, il possédait déjà le sanskrit et avait lu les récits de la mythologie. Très jeune, il quitta ses parents pour suivre l'enseignement dans un « gurukula » (école védique), étudier les Veda et les principaux points de vue philosophiques traditionnels.


De plus en plus attiré par la voie ascétique, il obtint l'autorisation maternelle de devenir un « sannyâsîn » (renonçant), et partit alors à la recherche d'un maître.

Un rêve lui indiqua la présence à Omkarnath (Himalaya) d'un grand maître, Govinda Bhagavatpâda. Il s'y rendit et se prosterna devant l'ascète qui l'accepta comme disciple.

Pendant deux ans, Govinda lui enseigna la teneur des « Mahâvâkya », les grandes déclarations des Upanishad, et ensuite il le mena auprès de son propre maître, Gaudapada, avec qui Shankara vécut plusieurs années. Le jeune homme acquit auprès de ses maîtres une maîtrise totale des Ecritures et atteignit l'expérience ultime, l'union avec le Soi.

Pendant le reste de sa vie, Shankara voyagea dans toute l'Inde, visitant les grands temples, les lieux de pèlerinage, enseignant la voie de l’Advaita Vedânta (pensée non-dualiste). Son rayonnement spirituel attirèrent vers lui de grands disciples qui continuèrent son oeuvre.

La façon dont Shankara quitta ce monde est entourée de
mystère. Selon la légende, il disparut un jour dans l'Himalaya.

Shankara avait une mission à laquelle il consacra sa vie : guider les hommes sur le chemin de la Connaissance. Pour cela, il fut à la fois écrivain, enseignant et réformateur religieux