Anima Animus ou quand Ares rencontre la femme sauvage
cette
toile est ma réaction à toute cette folie, laissez l'Anima parler, le
guerrier patriomachin est une horreur, un Ares stupide et dangereux.....
et hop un rien de Victor ....
Ouvrière sans yeux, Pénélope imbécile,
Berceuse du chaos où le néant oscille,
Guerre, ô guerre occupée au choc des escadrons,
Toute pleine du bruit furieux des clairons,
Ô buveuse de sang, qui, farouche, flétrie,
Hideuse, entraîne l’homme en cette ivrognerie,
Nuée où le destin se déforme, où Dieu fuit,
Où flotte une clarté plus noire que la nuit,
Folle immense, de vent et de foudres armée,
A quoi sers-tu, géante, à quoi sers-tu, fumée,
Si tes écroulements reconstruisent le mal,
Si pour le bestial tu chasses l’animal,
Si tu ne sais, dans l’ombre où ton hasard se vautre,
Défaire un empereur que pour en faire un autre ?
Victor Hugo
Ares s'élance au combat emporté par sa folie belliqueuse, avide de sang et de carnage, insatiable dans sa fureur, indifférent à la justice et ne reconnaissant aucune loi sauf celle de la guerre
Chaque femme porte en elle une force naturelle riche de dons créateurs,
de bons instincts et d'un savoir immémorial. Chaque femme a en elle la
Femme Sauvage. Mais la Femme Sauvage, comme la nature sauvage, comme
l'animal sauvage, est victime de la civilisation. La société, la culture
la traquent, la capturent, la musellent, afin qu'elle entre dans le
moule réducteur des rôles qui lui sont assignés et ne puisse entendre la
voix généreuse issue de son âme profonde. Pourtant, si éloignées que
nous soyons de la Femme Sauvage, notre nature instinctuelle, nous
sentons sa présence. Nous la rencontrons dans nos rêves, dans notre
psyché. Nous entendons son appel.
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