sculpture papier et plâtre, aquarelle et collage |
samedi 30 janvier 2016
Don Rodrigo de Borja
La très-chère était nue, et, connaissant mon cœur,
Quand il jette en dansant son bruit vif et moqueur,
Elle était donc couchée et se laissait aimer,
Les yeux fixés sur moi, comme un tigre dompté,
Et son bras et sa jambe, et sa cuisse et ses reins,
S’avançaient, plus câlins que les Anges du mal,
Je croyais voir unis par un nouveau dessin
Et la lampe s’étant résignée à mourir,
Charles Baudelaire, Les fleurs du mal
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