Eros et psyché
aquarelle collage et technique mixtes
format 50/50
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Apulée (125-v.180) les Métamorphoses
(Livres V, VI et VII).
Un
roi avait trois filles dont la plus jeune, Psyché, était d’une beauté
extraordinaire. Beauté si extraordinaire que le peuple l’adorait comme
l’incarnation de la déesse Vénus. Évidemment, Vénus, déesse de la
Beauté, ne pût supporter qu’une vulgaire mortelle soit plus belle
qu’elle. Elle demande donc à son fils, Cupidon, de la venger en forçant
Psyché à se marier avec le dernier des manants, le plus
minable des hommes. Bientôt un oracle annonce au père de Psyché, sous
peine de terribles calamités, que celle-ci soit abandonnée sur un rocher
pour être livrée à un monstre. La fille, contrainte et forcée, est donc
abandonnée en haut d’un rocher escarpé, mais bientôt Zéphyr par un coup
de vent l’emporte au bas de la montagne. Là elle découvre, après un
sommeil réparateur, un jardin magnifique et un palais grandiose fait
d’or, d’argent et de pierres précieuses. Elle entre donc dans le palais
et se fait servir par des serviteurs invisibles dont elle n’entend que
la voix, elle apprend que le palais est le sien et celui de son mari. Le
soir venu, dans le noir le plus obscur, son mari la rejoint dans le lit
nuptial et lui vole sa virginité. Ainsi chaque nuit son époux la
rejoint, mais jamais elle ne voit son visage, elle s’en accommode très
bien et n’en est pas moins heureuse. Le
mari toutefois intime à sa femme de ne jamais voir ou de chercher à voir son visage sous peine de grands malheurs.
A
leur seconde visite, les ignobles sœurs réussissent à convaincre Psyché
que le mari nocturne n’est autre qu’un monstre hideux désirant dévorer
celle-ci lorsque l’enfant qu’elle porte viendra au monde. Elles incitent
donc Psyché à tuer son époux en lui tranchant la tête. Le soir venu,
lorsque le mari fut endormi, Psyché se prépara donc à accomplir
l’horrible forfait suggéré par ses sœurs.
mari toutefois intime à sa femme de ne jamais voir ou de chercher à voir son visage sous peine de grands malheurs.
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