mardi 13 mars 2018

Pénélope et Icare

226/226 cm acrylique et collages sur jute , anciens sacs de potasse d'Alsace , montée sur fers à béton
mix de tissus, papier, aquarelles et broderies à main levée
prix 2800 € frais de port compris ( france)

 

Icare /et son père Dédale cherchent à fuir leur exil en Crète pour retourner à Athènes. Ne pouvant ni s’échapper par la terre ou par la mer, Dédale eut l’idée de construire pour lui et son son fils des ailes d’oiseau à partir de plumes et de cire. Malgré les avertissements de son père qui le met en garde contre la fragilité des ailes, Icare, grisé par ce pouvoir de voler, prend trop d’altitude ce qui fait fondre la cire des ailes.




 

Le mythe est toujours aussi vivant puisqu’il met en scène la relation père-fils, valable aussi pour mère-fille, et le désir du fils qui le pousse à transgresser les conseils du père, pour construire son identité propre.

 

Icare ici traverse les années 60/70 , années de liberté de mouvements, d'ouverture à toutes les expèriences et de tolèrance, , les trois personnages papier/aquarelle symbolisent la diversité des amours, la femme/mère, l'hermaphrodite qu'on nommerait trans de nos jours et un mystique éthéré et joyeux.




 

Pénélope elle, elle attend , elle attend son Ulysse, elle brode et rève …..........elle se dilue d'attente , ses souvenirs sont flous .

Galerie Sophie Julien


Derrière Pénélope la tour de Babel , où les hommes qui parlaient tous la même langue, construisirent une tour si haute et si belle que Dieu, les trouvant trop orgueilleux, les punit en leur faisant parler des langues différentes, si bien qu'ils ne se comprenaient plus. Ils furent alors contraints de se disperser sur la Terre, formant ainsi des peuples étrangers les uns des autres. 

crédit photo 
Alexandre Cousin 
Gérard Sendra 

Ulysse veut faire un beau voyage .....ouvrez les frontières

 


Sculpture papier polychrome , pigments naturel, collages et techniques mixtes

Hauteur 115 cm largeur 75 cm profondeur 45 cm sur socle béton habillé de collages papier

 

 

Heureux qui comme Ulysse
A fait un beau voyage
Heureux qui comme Ulysse
A vu cent paysages
Et puis a retrouvé après
Maintes traversées
Le pays des vertes années

Par un petit matin d'été
Quand le soleil vous chante au cœur
Qu'elle est belle la liberté
La liberté ( G Brassens)








j'ai voulu représenter Ulysse entre Charybde et Scylla, créatures monstrueuses et immortelles sises dans le détroit Messine ( entre la Sicile et l'Italie) 

 

Scylla dévore et tue , hommes femmes enfants sans distinction, comme Les états et leurs bras armés , comme les passeurs et autres esclavagistes, comme ces xénophobes effrayés d'avoir à accueuillir ces humains fuyant guerre et famine , accrochés qu'ils sont à leurs clochers, oublieux du chemin parcouru par leurs ancêtres.

 



Charrybde de l'autre coté du détroit , déverse des flots rageurs et violent sur ceux qui ont échappé au premier danger, roulant et détruisant de ses vagues aveugles les pauvres esquifs surchagés d'âmes bléssées,



Ulysse veut faire un beau voyage