Aah, chienne de vie, chienne de vie,
chienne de vie, chienne de vie
Mais par où me fais tu passer ?
Chienne de vie, chienne de vie, chienne de vie
Moi qui n’avait rien demandé
Comme s’il fallait tout oublier
A chaque fois que tout s’effondre
Comme s’il fallait recommencer
Et surtout ne jamais confondre
Son présent avec son passé
Et puis courir jusqu’à la tombe
En faisant semblant qu’on est pressé
En slalommant entre les bombes
Celles qu’on à soi-même placées
Celles des autres, celles du monde
Qui finiront par explorer
Ce n’est qu’une question de secondes
Et l’angle dans l’quel on est placé
Comme s’il fallait s’immuniser
Pour à nouveau pouvoir se fondre
Dans la masse des civilisés
Dans laquelle les cons abondent
Les cons aigris, les cons grisés
Les cons vernis, les cons frisés
Les cons groguis, les cons rasés
Et un con à chaque secondre
Une nouvelle variété
Qu’il nous faudrait apprivoiser
Aah, chienne de vie, chienne de vie,
chienne de vie, chienne de vie
Mais par où me fais tu passer ?
Chienne de vie, chienne de vie, chienne de vie
Moi qui n’avait rien demandé.
Comme s’il fallait laisser glisser
Tous ces sentiments qui nous plombent
Comme s’il fallait les effacer
Alors qu’on a le cœur qui gronde
Et qu’on voit bien qu’il est blessé
Même si on a d’jà trouvé la blonde
Qui nous permettrait d’oublier
La profondeur à laquelle… aaahh
Aah, chienne de vie, chienne de vie,
chienne de vie, chienne de vie
Mais par où me fais tu passer ?
Chienne de vie, chienne de vie,chienne de vie
Moi qui n’avait rien demandé
Comme s’il fallait tout essayer
Toutes celles qui passent sur la route
Et toutes les déshabiller
Pour s’économiser du doute
Qu’on aurait voulu y gouter
Juste un petit peu juste quelques gouttes
Pas trop pour pas s’habituer
Assez pour fracasser son couple
Aah, chienne de vie, chienne de vie,
chienne de vie, chienne de vie
Mais par où me fais tu passer ?
Chienne de vie, chienne de vie, chienne de vie
Moi qui n’avait rien demandé